vendredi 5 mars 2010

Carlos Schwabe.


"Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l’odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l’eau d’une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l’air."

Baudelaire, Petits Poèmes en prose. Le Spleen de Paris, Paris 1972, Ch. XVII


Illustrations de Baudelaire "Les Fleurs du Mal", Paris, Charles Meunier, 1900