mercredi 17 février 2010

Ballade?






















De haut en bas:

Remedios Varo, Les feuilles mortes, 1956 - Victor Brauner, Prelude to a Civilization, 1954 - Salvador Dali, The Warrior, 1982 - Raymond Daussy, Characters with a captive baloon, 1945 - Victor Vasarely, Étude de perspective, 1936 - Max Ernst, The Bride, 1939 - Pablo Picasso, Bather with Beach Ball, 1932 - Dorothea Tanning, Spannung / Tension, 1942 - Antonio Tápies, La barbería de los malditos y los elegidos, 1950 - Paul Delvaux, The Viaduct, 1963 - Fernand Léger, The Smokers, 1912 - René Magritte, The Fury of the Gods, 1960 - René Magritte, The Man of the Sea, 1926 - Wilhelm Freddie, My Two Sisters, 1938 - Yves Tanguy, Promontory Palace (Palais promontoire), 1931 - Pierre Roy, Danger on the Stairs, 1927 - Pierre Roy, Danger on the Stairs, 1927 - Gregorio Prieto Muñoz, Lupanar de Pompeya, 1928 - Gregorio Prieto Muñoz, Los maniquíes, 1931 - Frida Kahlo, Las dos Fridas, 1939 - Francis Picabia, The Woman and the Idol, 1942 - Antonio Berni, Siesta, 1932

Man Ray.


« She had already allowed her delectable lover to pluck that flower which, so different from the rose to which it is nevertheless sometimes compared, has not the same faculty of being reborn each spring.» - De Sade


Portrait imaginaire de D. A. F. de Sade, 1938

Untitled, Vilhelm Hammershoi (1864 - 1916).


Depuis que j'ai senti la solitude de mon être, il me semble que je m'en-fonce, chaque jour d'avantage, dans un souterrain sombre. [...] Je ne rencontre jamais personne, je ne trouve jamais une autre main dans ce noir qui m'entoure.
Le «moi» est un lien secret […] ou personne ne pénètre […] parce que personne ne comprend personne.
Me comprends-tu au moins, en ce moment, toi ? Non, tu me juges fou! […] viens-t’en me dire seulement: Je t’ai compris. Et tu me rendras heureux, une seconde peut-être.
Mais comment expliquer ce qui m’arrive? Comment même faire comprendre que je puisse la raconter? Je ne sais pas, je ne sais plus, je sais seulement que cela est.
Eh bien, J’ai peur de moi. J’ai peur de la peur […] J’ai peur surtout du trouble horrible de ma pensée, de ma raison qui m’échappe brouillée, dispersée par une mystérieuse et invisible angoisse.
Il est [...] dans tous les coins obscurs, dans toutes les ombres. [...] J'ai fermé mon âme. Ne pouvant rien partager avec personne, je me suis désintéressé de tout.

Musset s'est écrié:

Qui vient? Qui m'appelle? Personne.
Je suis seul. - C'est l'heure qui sonne.
Ô solitude! - Ô pauvreté! 

L'heureuse solitude du jeune Tourgueniev.